Fillon désigne Accoyer et Wauquiez comme dirigeants des Républicains

Vainqueur de la primaire de la droite et du centre, François Fillon a présenté la nouvelle instance dirigeante des Républicains.

Prônant un discours d’ouverture, François Fillon a nommé même les pros Juppé et Pro Sarkozy qui occuperont des postes au niveau du comité politique mais également au niveau d’autres postes.

En vue de la présidentielle de 2017, François Fillon à remobiliser ses troupes en réorganisant le parti à travers un organigramme composé d’anciens compagnons de ses adversaires.

Ex président de l’Assemblée nationale et fidèle compagnon Bernard Accoyer, devient secrétaire général du parti suivi de Laurent Wauquiez premier vice-président.

Isabelle Le Callennec, deuxième vice-présidente

Isabelle Le Callennec, une fidèle filloniste prend le poste de deuxième vice-présidente. Jean-François Lamour, est nommé président de la commission nationale d’investiture. A la tête du comité politique, vous avez Gérard Larcher, le président du Sénat.

Mais personne n’a été nommé au poste de président, comme sa direction revient normalement à M. Fillon, qui se présente à la course de l’Elysée pour la droite.

Bernard Accoyer sera secondé par deux adjoints à savoir, la députée Annie Genevard et Gérald Darmanin ex directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy. M. Larcher est appuyé par deux vice-présidents, notamment Bruno Retailleau, président des sénateurs LR et Christian Jacob, président des députés LR.

Gérard Larcher patron du Comité politique

Le président du sénat prend la direction du Comité politique avec Thierry Solère, François Baroin, qui n’est autre que sénateur et président de l’Association des maires de France. Parmi les soutiens de Juppé nommés au comité vous avez Nathalie Kosciusko-Morizet, Virginie Calmels, Jean-François Copé ainsi que Jean-Frédéric Poisson, candidats malheureux de la primaire.

D’ailleurs une photo publiée sur Twitter, montre François Fillon accompagné du Secrétaire général et du président du comité des LR ensuite, les autres membres du parti. Une façon de montrer que le parti vague sur l’ère du rassemblement.

Alain Juppé explique le contenu de son projet de société pour la France

Présenté comme un candidat gentil ou mou par son adversaire aux primaires, Nicolas Sarkozy, le maire de Bordeaux Alain Juppé ne souhaite pas être enterré et a indiqué qu’il assume son « identité heureuse ».

Considéré comme le favori à la primaire chez Les Républicains Alain Juppé veut utiliser ce concept comme une des orientations les plus importantes de sa campagne en plus de l’éducation et de l’économie. Le virage qu’il opère en changeant sa stratégie ne passe pas inaperçue.

Pour lui l’identité heureuse est d’abord une façon de voir l’avenir de façon évidente sans sombrer dans le pessimisme en vue d’améliorer l’homogénéité sociale en France. Il s’agit d’un projet de société dont la finalité est de permettre aux immigrés de s’intégrer dans le respect de leur diversité et sans mettre de côté leurs origines pourvu qu’ils partagent la langue, la laïcité, les valeurs de la république. Or ce concept est différent de celui défendu par M. Sarkozy qui veut complètement l’effacer. Et M. Juppé déclare qu’il n’est pas bon de «  vouloir supprimer les origines ». « L’identité française est unique, elle est née à la suite d’un combat, d’une entente avec en plus, la pluralité des racines et la cohésion d’un pays » ajoute-il.

Recevant tout le temps des attaques de la part du camp de Sarkozy, Alain Juppé a indiqué qu’il ne met pas de côté les difficultés par lesquelles, certains pays passent pour éviter que ses adversaires n’aient de la matière pour l’attaquer. « Je sais ce qu’il faut pour la France et je sais ce par quoi les français passent et comment ils vivent le chômage » a-t-il indiqué en parlant de la hausse du chômage, la dévalorisation de l’école républicaine, l’augmentation de l’insécurité ».

Améliorer les contrôles aux frontières

Très circonspect dans ses dires, Alain Juppé a déclaré qu’il apprécie l’accueil fait par la France aux migrants, il apprécie aussi le côté ferme. Il considèrent que les immigrés doivent s’intégrer pour faire partie de la société ». Mais pour atteindre ces objectifs, certaines conditions doivent avant tout être remplies comme une meilleure gestion des flux migratoires, l’établissement d’un dispositif de quotas, soumis à l’approbation d’un vote à l’assemblée qui va décider tous les ans de la capacité d’accueil de la France et une baisse de la durée d’examen des demandes d’asile ou un raffermissement des conditions de titre de séjour… d’autres conditions ont été proposées par le potentiel candidat à la présidentielle de la droite.

France : La présidence ne voit aucun inconvénient à la candidature de Benoit Hamon

Alors qu’elle était parodiée depuis plusieurs jours, la primaire socialiste devient de plus en plus crédible avec l’annonce de la candidature de l’ex ministre Benoît Hamon.

Dans la candidature de Benoît Hamon à la primaire socialiste, il y a une énormité notée. Plusieurs médias avaient relayée l’information en août selon laquelle, l’ex ministre allait se présenter à la primaire, une information qui pouvait susciter des craintes du côté de la présidence de la république et dans la direction du PS qui fait déjà face à une fronde au sein même des socialistes suffisante pour sortir de son sommeil, le chef de l’État.

Alors que la présidentielle est prévue dans 9 mois, plusieurs membres du PS veulent en finir avec François Hollande, car convaincus qu’ils ont la capacité de faire mieux lui en tant que candidat PS capable d’affronter la droite. D’autres préfèrent voir le parti socialiste perdre en 2017 que de voir François Hollande se faire réélire alors qu’il est en perte de vitesse.

Plusieurs justifications

Cependant, l’entourage de François Hollande n’est aucunement inquiété par la candidature annoncée de Benoît Hamon. Même le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis n’en est pas inquiété pour autant. Pourquoi ?
Premièrement parce qu’en entrant dans la course à la primaire plusieurs avant Arnaud Montebourg qui pourrait annoncer sa candidature dimanche, Benoit Hamon donne un poids conséquent à la primaire imaginée par Jean-Christophe Cambadélis afin de ne pas être confronté à plusieurs candidatures de gauche.

Au moment où le Premier secrétaire du PS a annoncé cette primaire plusieurs ont soupçonné un piège, considérant qu’il s’agit d’une primaire qui favorisera la faction pro-Hollande. Cependant, mardi soir, Benoît Hamon a indiqué qu’il faisait confiance au Premier secrétaire du parti de gauche sur lequel, il compte pour organiser une véritable primaire, claire. Ce qui fait qu’il accepte cette élection.

La seconde raison est justifiée par le fait que si l’actuel président se présente à nouveau dans la primaire, il doit tout faire pour qu’il y ait plusieurs candidats pouvant représenter un choix pour le parti. Appuyé par les sympathisants des membres du gouvernement, les frondeurs vont alors choisir plusieurs candidats. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg sont sur la même embrasure de la gauche dure, et si les deux candidats parviennent à s’entendre sur fait d’une candidature unique le président de la République pourrait se retrouver en difficulté.

La dernière raison évoquée est telle qu’en présentant sa candidature à la primaire du parti socialiste, Benoit Hamon permettra de ramener l’idéologie de gauche, un choix également porté par Jean-Luc Mélenchon et Cécile Duflot.

La Russie ne dispose d’aucune stratégie économique

D’après Boris Titov, délégué du Kremlin pour les droits des entrepreneurs, la Russie ne dispose d’« aucune stratégie » pour affronter « la dépression » à laquelle est confrontée l’économie russe en l’absence de réformes et de relâchement dans les relations avec l’occident.

Alors qu’il fait partie du Conseil économique réuni par Vladimir Poutine, M. Titov affiche une certaine critique contre gouvernement dans un entretien accordé à l’AFP au cours du Forum économique de Saint-Pétersbourg.

Actuellement la situation est complexe, nous ressentons les effets de la situation du marché pétrolier, les bénéfices du pays baissent entraînant la demande intérieure au plus bas et les entreprises enregistrent une baisse de leur demande de marchandises.

On ne peut pas parler de stabilisation pour l’instant, nous n’apercevons même pas encore les signes de la crise, car quelle progresse par pallier. Souvent la situation se calme ou s’aggrave. On remarque d’ailleurs, certains paiements qui tardent. Plusieurs entreprises font face à des difficultés notamment, les entreprises qui sont spécialisées dans la distribution, la consommation.

Cette situation est également ressentie par les fournisseurs, ce qui fait que toutes les retombées de cette crise ne sont pas encore visibles, on s’attend à traverser des périodes complexes. Et si le gouvernement russe ne réagit pas l’économie va connaître une baisse et aller vers la stagnation ou encore la dépression ». les affairistes attendent pour l’instant que Vladimir Poutine puisse réagir sur la réforme d’une économie en branle.

Manifestations à Paris : le premier ministre bandit le bâton de la menace

Le chef du gouvernement, Manuel Valls a averti qu’il risquerait d’interdire les manifestations dans la capitale parisienne suites aux violents incidents qui se sont déroulés contre la Loi Travail, et il a reproché cela à la CGT, qu’il accuse d' »ambivalence » contre les fauteurs de troubles.

Plusieurs individus ont fait des casses pendant le cortège de mardi et ont surtout détruit les baies vitrées de l’hôpital pour enfants Necker, où l’enfant du couple des policiers tués lundi soir par un djihadiste est hospitalisé.

Lors d’un entretien accordé à France Inter, Manuel Valls a mis en cause le service d’ordre de la CGT qui s’est comporté de façon indécise contre les casseurs dont on évalue le nombre de à 700 et 800.

« Quand vous n’avez pas la capacité d’organiser un mouvement, il faut donc éviter d’organiser ce genre de manifestation qui se dégrader », a-t-il expliqué.

« Ces manifestations ne peuvent plus continuer et j’interpelle la CGT, qui hier, n’a pas pu contenir son mouvement », a-t-il poursuivi. « je demande à la CGT de ne plus organiser ce genre de manifestation sur Paris. Selon les cas nous allons prendre nos responsabilités ».

Les négociations sur la situation politique en Syrie se poursuivent

A Genève, les pourparlers de paix sur la Syrie ont repris, avec le but affiché de parvenir à une transition politique, permettant de mettre fin à une guerre qui a duré 5 ans, mais les choses s’enveniment entre le pouvoir en place et l’opposition sur ce point.

D’ailleurs, le jour où les négociations ont repris à Genève, le gouvernement syrien a organisé des élections législatives dans les régions et sa délégation ne prendra part aux négociations qu’à partir de vendredi.

Par contre, la trêve lancée depuis le 27 février est délicate, car émaillée par de plus en plus d’incidents et l’armée compte bientôt lancer une offensive afin de récupérer le contrôle de la province d’Alep actuellement contrôlée par les jihadistes du groupe Etat Islamique (EI) et le Front Al-Nosra.

C’est depuis mercredi que les négociations ont commencé avec une discussion entre l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura et des représentants du Haut comité des négociations (HCN).

« Les discussions seront plus profondes en ce qui concerne la question de la transition politique », a déclaré M. de Mistura au cours d’une conférence de presse.

Selon la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU, il est prévu de former un gouvernement pendant une période qui durera 6 mois et la rédaction d’une nouvelle Constitution, ensuite, une période de 12 mois nécessaire pour l’organisation des élections présidentielle et législatives.

Élection au Pérou. L’héritage controversé du père de Keiko Fujimori

Keiko Fujimori fille de l’ancien président Fujimori arrive première au premier tour des élections présidentielles avec 39% de suffrages, une nouvelle qui ne fait guère plaisir aux indiennes quechas.

En remportant la première place lors du premier tour des élections, Keiko Fujimori est bien partie pour le second tour prévu pour le 5 juin prochain. Première fille de l’ancien président Alberto Fujimori celle-ci devrai faire face à l’ancien ministre libéral, Pedro Pablo Kuczynsk, 77 ans, qui obtient un score tournant autour de 21 à 22 %.

Alors qu’elle avait écopé de vingt ans de prison pour avoir violé les droits de l’homme prône « la réconciliation ». Mais ses victimes n’ont pas encore pansées leurs plaies, quand une grande enquête menée par l’Etat est menée actuellement sur la stérilisation forcée d’environ 350 000 femmes et 25 000 hommes. Cette campagne avait été lancée par le père de la candidate, entre 1990 et 2000 afin de réduire le taux de natalité, notamment chez les pauvres et les Indiens.

Réouverture de l’enquête d’État

Après l’ouverture de l’enquête, 2073 femmes ont déclaré aux groupes des droits de l’homme locaux et internationaux, qu’elles ont été obligées de se faire opérer sans leur accord. Parmi celles-ci figurent, Yony Quellón, l’un des « douze personnages d’Anta », village proche de Cuzco. Ces douze Indiennes quechuas furent les premières à portée cette affaire devant les tribunaux. A cette époque, celle-ci était âgée de 23 ans et enceinte. « Les gens m’ont dit au centre de santé qu’on va me faire un nettoyage », a-t-elle expliqué auprès de l’ONG Survival. Quand elle s’est reveillée, Yony a appris que ses trompes ont été ligaturées et par conséquent« stérilisée ». D’autres femmes sont mortes à la suite d’opérations après avoir fait des hémorragies.

Pyrénées-Atlantiques : Jean Lassalle quitte le Modem

Le député se préparer à se présenter sa candidature l’élection présidentielle de 2017.

« Je n’engage aucune initiative non partisane. Aujourd’hui, je dois le dire clairement, je m’écarte du Modem », a lancé Jean Lassalle au journal Marianne, qui diffuse un long communiqué sur le député des Pyrénées-Atlantiques où, dans une interview, il affirme qu’il veut se présenter à la présidentielle 2017.

Une initiative contraire à celle de François Bayrou

Cette décision l’éloigne un peu plus de François Bayrou, son « aîné » en politique, qui a décidé de venir soutenir, Alain Juppé lors de l’élection des primaires à droite. N’empêche qu’il a la possibilité de décidé de la suite, si jamais le maire de Bordeaux n’était pas choisi candidat après le processus.

Mais, cela n’empêche pas Jean Lassalle de poursuivre sa route en solo comme il l’avait commencé depuis deux ans dans toutes la France. C’est après avoir fait cette visite de la France, qu’il a indiqué dans le journal Sud-Ouest qu’il envisage une autre démarche.

Mais, le fait pour lui de s’écarter du Modem vient secouer le parti dirigé par François Bayrou, où Jean Lassalle occupait le poste de vice-président, et fait partie des deux uniques députés que le parti possède. Mais il pense que sa relation avec François Bayrou va en pâtir. « Rien ne pourra jamais défaire notre relation unique. Il n’est pas question dans ma démarche d’écarter François. Il me rejoindra quand il aura fini de soutenir Alain Juppé… » conclut encore Jean Lassalle.

Régionales – Nord-Pas-de-Calais-Picardie : Marine Le Pen, encaisse le coup

La Présidente du FN a été battu par Xavier Bertrand. Si son parti ne remporte aucune région au du second tour, il a enregistré un record historique en terme d’évolution.

Après une journée remplie de suspense, la déception était palpable quand les résultats sont proclamés vers 19 h 15 dimanche : c’est Xavier Bertrand, tête de liste des Républicains appuyé par le Parti socialiste, qui a gagné le deuxième tour des élections régionales en Picardie-Nord-Pas-de-Calais avec 54,93 % des voix contre sa rivale FN Marine Le Pen.

À Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais, dans la grande salle de sport François-Mitterrand, l’ambiance est renfrognée. Une centaine de sympathisants FN reçoivent la défaite avec animosité, mais préparent un orage d’applaudissements à leur leader Marine Le Pen, qui arrive sur scène autour de 20 h 15. « Je salue les patriotes courageux et déterminés qui ont bravé les intimidations en glissant un bulletin de vote FN dimanche. Nous le savons, les campagnes d’injures et de diffamation sont le prix à payer pour l’émancipation du peuple », lance la candidate défaite. Et de se réjouir : « Élection après élection, on note la montée inexorable du mouvement national ! »

Le FN a perdu toutes les régions

En fait, le parti frontiste a occupé la première place au premier tour du scrutin en remportant plus de 6 millions de voix et en se maintenant au deuxième tour dans les 13 régions. Un score authentique pour le parti créé par Jean-Marie Le Pen en 1972. Pendant une semaine, le parti de Marine Le Pen à secouer la scène politique française car il était capable de gagner les quatre régions.

Au final, il a perdu partout. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le candidat LR Christian Estrosi remporte 55,80 % des suffrages, battant de ce fait sa concurrente frontiste Marion Maréchal-Le Pen. En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Philippe Richert (LR) gagne la région avec 47,60 % des voix contre Florian Philippot (FN) et Jean-Pierre Masseret (PS). En Bourgogne-Franche-Comté, c’est Marie-Guite Dufay (PS) qui remporte les élections avec 34,5 % des voix face ses adversaires FN Sophie Montel et François Sauvadet (LR-UDI).

Accord sur les retraites complémentaires: réactions et mesures clés

Un peu plus tôt ce vendredi 30 octobre, le patronat (Medef, CGPME, UPA)et les trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) ont procédé à la finalisation du projet d’accord portant sur les retraites complémentaires. Au cœur de ce texte, une mesure qui ne laisse place à aucune erreur d’interprétation : Travailler quelques années de plus pour obtenir un bonus ou au contraire, partir à la retraite à l’âge légal et subir une décote qui peut s’étaler sur autant d’années…Mesure qui depuis son annonce, fait l’objet de plusieurs controverses.

Le projet d’accord national interprofessionnel

Pas moins de huit longs mois auront été nécessaires pour aboutir à la réalisation de ce projet d’accord national interprofessionnel, dont l’objectif est des plus ambitieux : sauver le régime en atteignant les 6,1 milliards d’économies en 2020.Pour atteindre cet objectif, le texte prévoit une mesure qui consiste à mettre en place et appliquer un système de bonus-malus qui permettrait de mieux inciter les salariés. Autrement dit, aussi longtemps les salariés resteront sur le secteur du travail, aussi longtemps ils augmenteront leurs primes (pouvant aller jusqu’à 30% pour les quatre supplémentaires). Un système des plus efficaces selon le patronat. Un avis qui ne fait pas l’unanimité.

Du côté des salariés

Ce projet qui prévoit de réduire considérablement le déficit en 2020, présente un déséquilibre majeur. En effet, près de 90% des conséquences de ce texte sera supportées uniquement par les retraités, les salariés eux-mêmes et la gente féminine qui se trouve très désavantagée par cette mesure. Un caractère discriminatoire qui d’ailleurs a été critiqué par plusieurs organisations féministes (Fondation Copernic, Osez le féminin…).D’autre part, le projet d’accord constitue une source de tensions supplémentaires pour les principaux intéressés. Derrière l’augmentation des cotisations annoncée par le patronat, se cacherait en fait une importante diminution des cotisations en matière de sécurité sociale… Autant de points qui remettent en cause l’intérêt réel du projet et qui laissent perplexe quant à la valorisation des retraites.