Le CAC 40 passe au-dessus des 4 500 points grâce aux banques et aux mines

Le marché boursier de Paris a obtenu plus de 0,69% marquant la troisième séance en augmentation consécutive favorisé par l’euro, le pétrole, freinant la cadence comparée aux jours passés.

Malgré qu’elle soit inférieure que pendant les séances passées, la hausse s’est étendue sur les différents marchés européens favorisée par les secteurs de banques et des mines.

Le CAC 40 a obtenu 0,69% à 4 512,64 points, atteignant son niveau le plus élevé depuis un mois et l’Eurostoxx 50 a évolué de 0,31% à 3 071,21 points. Aux Etats-Unis, le Dow Jones perd 0,11% à la clôture de la journée.

Dans le secteur des matières premières, les valeurs relatives aux métaux industriels sont apparues en hausse aujourd’hui. Celles-ci été favorisées par les perspectives des nouvelles décisions de la Commission européenne dédiée à faire face au dumping chinois dans l’acier.

Les Etats-Unis ont déjà revu à la hausse leurs tarifs de douane concernant les taxes d’importations d’acier provenant de la Chine. Plusieurs entreprises ont été visées par cette mesure comme ArcelorMittal avec +6,9% qui a réalisé la hausse la plus importante du SBF 120.

Le secteur financier a aussi contribué au bond de la bourse de Paris, alors qu’il était en baisse à l’entame de la séance.

Qui sont ces hackers qui attaquent le réseau bancaire international ?

De nombreuses banques du réseau Swift ont fait l’objet d’attaques informatiques effectuées via des transferts d’argents véreux reposant sur des virements Swift. Plusieurs indices techniques permettent de savoir qu’il s’agirait d’un groupe de pirates informatiques travaillant avec la Corée du Nord.

De nombreuses banques sont ciblées par des attaques informatiques à travers e monde via le réseau interbancaire Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication). L’information a été communiquée par le réseau lui-même via une lettre envoyée à ses clients. Dans cette lettre il explique qu’une banque commerciale a été attaquée dernièrement.

Plusieurs pirates ont pu entrer dans les systèmes de cette banque afin de lancer des transferts de fonds via le réseau Swift.

D’autre part, ils ont maquillé des déclarations ou des confirmations qu’utilisent les banques pour faire des contrôles supplémentaires, pour ralentir la découverte de la tromperie.

Ceux-ci ont également hacké un logiciel dédié à la lecture PDF pour changer le contenu des messages de confirmation partagés via le réseau Swift.

Au niveau opérationnel, ce piratage est identique à celui qui s’est déroulé en février quand des hackers ont pu dérober 81 millions de dollars de la Banque centrale du Bangladesh en effectuant de faux virements Swift depuis de son compte à la Réserve fédérale des États-Unis transférés sur des comptes aux Philippines.

Banque en ligne : restez connectés avec votre argent !

Avec le développement des nouvelles technologies et d’Internet, de plus en plus de services sont désormais disponibles en ligne. C’est notamment le cas des banques.

Découvrir la banque en ligne

Une banque en ligne est une banque disponible sur Internet avec des accès possibles depuis plusieurs supports : tablettes, mobiles, ordinateurs, … Elle propose les mêmes prestations et services qu’une banque traditionnelle en agence avec la possibilité de se connecter tout au long de la journée.

Toutes les opérations courantes sont possibles depuis son compte : transferts d’argent, relevés bancaires, suivi des prélèvements, épargne, …

Mais toutes les banques en ligne ne proposent pas les mêmes prestations. Pour pouvoir choisir la banque en ligne qui convient au mieux à chacun, l’idéal est de les comparer. Pour ceux qui cherchent à épargner, il faut choisir la banque en ligne qui propose le meilleur taux. Pour certains autres, qui cherchent notamment à se faciliter la vie, une banque en ligne simple et pratique peut être le meilleur choix.

La montée en puissance des banques en ligne

Puisque la banque en ligne propose des services équivalents à ceux des banques plus traditionnelles, elle plaît au plus grand nombre. Les avantages indéniables de ce service ont conquis des millions d’utilisateurs à travers le monde. Depuis quelques décennies, les Français franchissent le pas pour ouvrir leurs comptes sur Internet.

Ce qui fait la force des banques en ligne c’est entre autres les offres proposées. Certaines banques proposent un montant offert pour toute ouverture de compte ou encore des frais de découvert très faibles, c’est ce qui déclenche souvent le passage d’une banque traditionnelle à une banque en ligne. L’ère du numérique ne cesse d’évoluer et promet des offres et services de plus en plus intéressantes pour les utilisateurs.

La justice mène une enquête sur des marchés publics à Montauban

Nouveau rebondissement judiciaire autour de Brigitte Barèges et de la mairie de Montauban. Après une mise en examen dans une affaire d’un emploi fictif supposé, la justice enquête sur deux marchés publics de la communication. Cette enquête préalable est relative au dépôt d’une plainte. Des écoutes ont été effectuées. D’autres pourraient avoir lieu cette semaine.

Dans un premier article, France 3 Midi-Pyrénées a prouvé l’existence d’une nouvelle procédure judiciaire contre la mairie de Montauban. Après une enquête, il est possible d’expliquer les contours du dossier.

Une plainte a été déposée au parquet de Montauban.

La procureure de la République a perdu le dossier. La brigade financière de la gendarmerie de Toulouse a premièrement été chargée des enquêtes, mais c’est dorénavant le CRPJ de Toulouse qui coiffe les enquêtes sur les dossiers financiers de Montauban.

Plusieurs incertitudes de délit de favoritisme et de prise illicite d’intérêt concernent deux marchés publics effectués par la mairie de Montauban et le Grand Montauban, la Communauté de Ville dirigée par Brigitte Barèges.

Une plainte visant l’attribution d’un marché public du Grand Montauban.

La première phase de la plainte, déposée par un rival éliminé, repose sur un marché public datant du 7 juin 2011. Son montant évalué était de 150 000 euros et son montant a été augmenté à 184 152, 62 euros. Ce marché est qualifié, dans le répertoire administratif du Grand Montauban, « Stratégie économique de la communauté d’agglomération du Grand Montauban ».

Ce marché a été accordé puis annulé. Relancé via un second appel d’offre, il est au final gagné par une agence de communication de Toulouse, Hima 360.

Ce marché public du Grand Montauban pourrait être souillé par une prise prohibée d’intérêt et d’un délit de népotisme.

En fait, la directrice de la communication municipale de l’époque, Laurence Got-Villier est par la suite nommée directrice du développement d’Hima 360. Ce dérapage se fait deux mois après l’octroi du marché, en août 2011. En août 2013, Laurence Got-Villier est revenue à la mairie de Montauban. Elle est en ce moment la directrice de cabinet de Brigitte Barèges.

L’action EDF chute historiquement suite à un projet d’enfouissement de matières radioactives

L’action du spécialiste en électricité est devenue abruptement « radioactive » à la Bourse de Paris, où elle descendue à son plus bas niveau, ce 12 janvier

Juste avant midi, son cours a chuté à 11,72 euros, en repli de 6,3%. Cette débandade s’est produite suite à la publication de nouvelles évaluations du coût du futur centre de stockage en profondeur de déchets nucléaires de Bure (Meuse).
Le 11 janvier, son coût a été réexaminé à 32,8 milliards d’euros par l’Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires (Andra), soit le double des estimations précédentes comme l’avait expliqué une commission d’enquête. Cependant ce montant est contredit par EDF et Areva.

Dans des documents reçus par le gouvernement, l’Andra estime la partie investissement du projet à 19,8 milliards d’euros, alors que les coûts d’exploitation de l’infrastructure pendant plus d’un siècle (jusqu’en 2144) sont chiffrés à 8,8 milliards, complétés par 4,1 milliards d’impôts et taxes. Soit un total de 32,8 milliards d’euros.

Le coût de stockage des déchets radioactifs détone

Cette somme représente le double des premières estimations de l’Andra. Un groupe de travail avait dénombré en 2004-05 le projet entre 13,5 et 16,5 milliards d’euros sur plus de 100 ans. Dans cette fourchette, les producteurs de matières et déchets radioactifs (EDF, Areva et le CEA) avaient enregistré un « coût de référence » de 14,1 milliards, réexaminé à 16,5 milliards d’euros en 2012 pour prendre en compte l’inflation.

Cette répétition de la facture était pourtant attendue: des estimations dévoilées par une commission d’enquête parlementaire sur les coûts de la filière nucléaire étaient estimées déjà à 30 milliards d’euros.

Dans un communiqué commun au ministère de l’Ecologie et de l’Energie, EDF, Areva et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) ont néanmoins désavoué cette nouvelle évaluation de l’Andra, déroulant avoir proposé concurremment « de considérer pour ce projet un coût objectif (hors risques) de 20 milliards d’euros ».

La devise russe au plus bas depuis plus d’un an face au dollar

Ce lundi, la monnaie russe s’est retrouvée à son niveau le plus bas depuis un an face au dollar, avec l’affaiblissement des cours du pétrole qui ont bloqué la relance de l’économie russe.

Le dollar a franchi le seuil des 72 roubles pour la première fois depuis décembre 2014 et arrive à 72,46 roubles. L’euro vaut 79,55 roubles, atteignant son plus haut niveau depuis août passé.

Ce nouveau seuil de faiblesse de la monnaie russe, dans un marché devenu plus éphémère par l’asthénie des échanges en période de fêtes, poursuivait sa chute des cours du pétrole, la première source de revenus avec le gaz pour l’État russe.

L’économie russe a passé cette année une sérieuse récession suite à la chute du marché pétrolier et des sanctions relatives à la crise ukrainienne.

Les autorités russes certifiaient ces derniers temps pourtant que le pire de la crise était derrière eux et que l’économie russe était d’un point de vue technique sortie de récession au cours de l’été.

Mais un nouvel amollissement des cours du pétrole, atteignant leur plus bas depuis plus de dix ans à Londres, met des doutes sur scénario d’une reprise rapide. La banque centrale juge que si le baril demeure au niveau où il se trouve actuellement au cours de l’année à venir, le PIB pourrait baisser de plus de 2% après 3,7% attendu cette année.

« De nombreux experts pensaient, moi y compris, que nous avions touché le fond, que le pire de la crise était passé, mais aujourd’hui nous observons une nouvelle dégradation », a remarqué l’ex ministre des Finances Alexeï Koudrine, répondant aux questions de l’agence Interfax lundi.

« L’année prochaine sera un sérieux défi: les dépenses publiques vont chuter, c’est inéluctable car les revenus de l’État vont chuter », a-t-il poursuivi, jugeant par ailleurs que les prix allaient s’accroître à cause de la dévalorisation de la monnaie.

Klépierre : le départ de BNP Paris contre l’intégration au CAC 40

A titre de rappel, Klépierre investit spécifiquement dans l’immobilier commercial, outre ses activités de prestations de service à l’endroit de tiers. Klépierre disposait les atouts nécessaires pour intégrer le CAC 40 depuis une certaine période, mais son flottant relativement limité présentait un obstacle. A noter que le CAC 40 est l’indice de référence de la Bourse de Paris.

Les avantages perçus par Klépierre de la sortie de BNP Paris

Les investisseurs ont déclaré publiquement que la sortie de BNP Paris du capital de Klépierre matérialise un avantage pour cette société d’investissement immobilier sur les opérations en bourse. A noter que 6,5% du capital de Klépierre, représentant environ 20,5 millions d’actions, sont vendus dans la mesure où le capital flottant peut ainsi augmenter au même titre que les probabilités d’intégrer le CAC 40 très prochainement. Le départ de BNP Paris a donc levé les obstacles car la liquidité passe du 60% à 66,5%. Il a toujours été concocté de remplacer Alstom et Technip dans le CAC 40, et le moment est venu de suggérer Klépierre au même titre que Hermes, probablement au mois de décembre 2015.

Les résultats attendus chez Klépierre

En jouissant l’augmentation du flottant, l’incertitude sur un retour papier est levée. La 33ème place de Klépierre parmi le top 35 des capitalisations boursières parisiennes, boostée par cet accroissement, la rendra plus visible et multipliera la chance d’être admise dans le CAC 40. Il faut noter qu’Euronext n’a pas encore diffusé aucun avis au public, en attendant la prochaine révision trimestrielle. Et bien évidement, c’est au conseil scientifique déterminé en l’occurrence de décider aux vues de la situation financière et du capital de Klépierre et des autres sociétés.

Durant ces 5 derniers jours, la variation de Klépierre est positive entre 1,1% et 1,3% ce 4.11.15. Les 4 derniers jours ne sont pas très propices pour la société, évidemment avant le départ de BNP Paris. Spécifiquement, Natixis a déclaré qu’il va continuer à acheter chez Klépierre dont il va pousser la candidature à l’entrée dans l’indice CAC 40.